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⇒CHÉN(O)-, (CHÉN-, CHÉNO-), élément préf.Élément formateur tiré du gr.
« oie » principalement utilisé pour former des termes de sc. nat.A.— BOTANIQUE :chénomychon, subst. masc. « Nom donné par les Grecs à une plante que les oies n'aiment pas. On l'appelait aussi Nyctegrète » (Ac. Compl. 1842)chénopode, subst. masc. « Plante dicotylédone herbacée annuelle ou vivace, à feuilles triangulaires, type de la famille des Chénopodiacées, originaire d'Amérique, qui croît dans les terrains rocailleux et dont certaines espèces sont utilisées comme vermifuge ». Synon. ansérinechénopodiacées, chénopodiées, chénopodées, subst. fém. plur. « Famille de plantes dicotylédones, annuelles ou vivaces, dont le type est le chénopode et comprenant notamment la betterave, la bette et l'épinard »B.— ZOOLOGIE :chénalopex, subst. masc. « Genre d'oiseaux palmipèdes lamellirostres, famille des anatidés, renfermant des oies à taille élancée, à cou mince, à forte tête, à bec court, demi-cylindrique, à grandes ailes et à pieds hauts » (Lar. 20e). Synon. vulg. oie-renardchénisque ou chéniscus, subst. masc. « Palmipède du genre bernache, dont plusieurs ornithologistes ont fait un genre à part » (Lar. 19e)chénnie, subst. fém., « Genre d'insectes coléoptères pentamères, famille des psélaphides (...) dont on ne connaît qu'une seule espèce très rare (...) habitant la France » (GUÉRIN 1892)chénnion, subst. masc. « Genre d'insectes coléoptères pentamères, famille des psélaphides (...) dont on ne connaît qu'une seule espèce très rare (...) habitant la France » (GUÉRIN 1892)chénocolymbes, subst. masc. plur. « Famille d'oiseaux ayant pour type le genre pingouin » (Lar. 19e)chénosure, subst. masc. « Genre de reptiles sauriens » (BESCH. 1845)Prononc. :[kén(o)-]. Pour la prononc. de l'initiale par [k] dans les mots sav. venus du gr., cf. FOUCHÉ Prononc. 1959, p. 271.
Encyclopédie Universelle. 2012.
